Randonnées dans le merveilleux Parc National des Ècrins avec Henri.
Ce parc s'étend entre les villes de Gap, Briançon et Grenoble sur 91 800 hectares.
Dans le cadre des randonnées d'Henri, quatre randonnées : au lac de Fangeas à 1990m d'altitude, dénivelée 550m, aux lacs Paluel ( 2472m) et Faravel (2386m), dénivelée 1 031m, le lac du Lauzeron,altitude 2258m, 818m de dénivelée et le Clôt du puy à Freissinières, dénivelée 630m.
Les Randonnées d'Henri
...... Les 150 randonnées d'Henri
RANDONNES DANS LE P
920 TROUEE VERTE
SOUS BOIS MONT
920 RANDONNEE IMAGES
VALLEE GLACIERE MONT
CONTRE JOUR
LE PARC
Le Parc des Ecrins, c'est le cinquième parc national français.
Créé en 1973, il a été sacré Parc Européen de la haute montagne par le Conseil de l'Europe. Il s'étend sur 91 800 hectares, entre Gap, Briançon et Grenoble. On y trouve une centaine de sommets à plus de 3000m et une quarantaine de glaciers.
Son point culminant, la Barre des Ecrins à 4102m.
920 LAC LINAI ROCHER PALUEL
ARGUS MONT
920 LAC W COUPE FANGEAS
ASTRAGALE MONT
ILE VERTE
MARTAGON MONT
CHALETS MONT
MENUISERIE MONT
DORMILLOUSE
Dormillouse est situé à 1728 m d'altitude, sur le verrou glaciaire qui sépare la haute vallée de la Byaisse et la vallée de Freissinières et fait partie de la commune de Freissinieres. C'est le hameau le plus élevé de la vallée. Aucune route, on n'y accède qu'à pied en 45 minutes d'ascension, comme au temps des Vaudois.
"Dor" et "Dur", radical pré-indoeuropéen qui signifie "montagne, roche". D'autre part, "Dormilhosa" signifie "marmotte" en provençal.
Le nom de Freissinieres vient du patois "Freïsse nière", qui signifie "Frêne noir".
En 565, les Lombards, convertis au christianisme primitif, fondèrent Dormillouse. Par la suite les Sarrasins s'installèrent à Freissinières. La vallée de Freissinieres est l'unique lieu construit et habité de façon permanente de la zone centrale du Parc Nationnal des Ecrins.
Dans le temps , on disait en ces lieux isolés par la neige et encaissés dans cette vallée et où l'on ne voit pas beaucoup le soleil en hiver : "Dix mois d'hiver, deux mois d'enfer" , parce qu'il fallait produire en soixante jours, (juillet et aout), des vivres pour le restant de l'année.
En hiver, plus que deux habitants seulement vivent à Dormillouse.
LYS ORANGE MONT
CLOCHER MONT
CADRAN MONT II
920-HORIZONT II
920 LAC LINAIGRETTES
LINAIGRETTE MONT III
CASCADES MONT
3 LACS MONT
920 RIVIERE
MOLENE MONT
920 LAC 2EME COUPE FARAVEL
920-HORIZONT IV
EPILOBE MORAINES COUPE
920 DORMILLOUSE P.Texte
DORMILLOUSE HISTOIRE
A la fin du 13e siècle, vaudois et protestants viennent trouver un abri en ces lieux perchés et reculés. Dormillouse devient le refuge des persécutés et autres "hérétiques".
En 1488, l'Achevêque d'Embrun, jean Bayle, co-seigneur de Freissinieres envoie 600 hommes dans la vallée. ( en 363, la ville d'Embrun est une métropole romaine. Plus tard, elle sera le premier diocèse de France ).
Au début du XVI ème siècle,les Vaudois se rallient à la Réforme. Mais les persécutions reprennent avec les guerres de religions entre protestants et catholiques.
En 1685, après l'abrogation de l'édit de Nantes, le temple de Dormillouse sera détruit et le culte protestant sera interdit.
Plusieurs habitants émigrent alors en Suisse et en Allemagne.
Au XVIIIème siècle, pendant 30 ans, un prêtre, tous les jours dira deux messes sans qu'aucun habitant n'y assiste une seule fois.
Il faudra attendre la Révolution Française et l'Empire pour que cette communauté protestante puisse vivre en paix.
En 1808, la chapelle fut attribuée au culte protestant.
En 1823, l'arrivée dans la vallée et surtout à Dormillouse du pasteur genevois, Félix Neff, va transformer et améliorer le mode de vie des habitants qui se trouvent dans un dénuement total, aussi bien sur le plan spirituel que moral et économique. Celui ci va apprendre, entre autres, à planter des pommes de terre et à améliorer le système d'irrigation.
Il va créer une école, puis une école normale d'instituteurs en 1826, première école protestante de France.
En 1850, Dormillouse est à son apogée.
Dans la deuxième moitié du XIX ème siècle, faute de ressources suffisantes pour nourrir tout ce monde, les départs se succèdent vers les villes, la Provence et l'Algérie en 1883, dans l'Oranie où ils créent plusieurs villages.
Dans les années soixante, une communauté de jeunes protestants tente de s'installer à Dormillouse mais la rudesse de la vie montagnarde les contraint à repartir.
Dans les années soixante dix, des hippies tentent eux aussi de s'implanter en ces lieux mais ils rencontrent en plus l'hostilité de la population et doivent partir à la fin des années soixante dix.
De nos jours, en hiver, n'y résident plus que 2 personnes.
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mardi 28 août 2012
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